LE GLOSSAIRE

PAS n°1

Agenda International - Visuel : citation

Les livres sont la connaissance, le trajet avec ses modules est la mise en pratique de la connaissance.

Vadim Zeland

Les 7 pas vers le but...

Une importance apparaît lorsqu’une chose se voit indûment attribuée une valeur excessivement significative. C’est un potentiel excessif dans sa forme pure, et pour son élimination, les forces d’équilibrage génèrent des problèmes pour celui qui crée ce potentiel. Il existe deux types d’importance : l’interne et l’externe. 

L’importance interne, ou personnelle, se manifeste par une surestimation de ses propres qualités ou défauts. L’importance interne se traduirait par ce type de formule : «Je suis une personne importante» ou «Je fais un travail important». Lorsque la flèche de l’importance sort du cadran de la balance, les forces d’équilibrage entrent en jeu et «la volaille importante» reçoit une claque sur le nez. Celui qui «fait un travail important» est aussi celui qui est frustré : soit son travail n’intéresse personne, soit il est très mal fait. Le revers de la médaille, c’est la dépréciation de sa propre valeur, l’auto-dévalorisation de soi. Dans les deux cas, le potentiel excessif est le même, la seule différence réside dans les signes (+) ou (-).

L’importance externe est également créée artificiellement par les individus lorsqu’ils attachent trop d’importance à un objet ou à un événement du monde extérieur. L’importance externe se traduirait par la formule suivante : «Ceci est très important pour moi», ou «Il est très important pour moi de faire ceci». Cela crée un potentiel excessif, et toute l’affaire est compromise. Imaginez que vous devez marcher sur une poutre posée sur le sol. Il n’y a rien de plus facile. Maintenant, vous devez traverser la même poutre par-dessus les toits de deux immeubles de grandes hauteurs. Dès lors, C’est très important pour vous, et vous ne pourrez pas vous convaincre du contraire.

Une onde de chance est formée par un faisceau de lignes de vie qui vous sont favorables. Tout existe dans l’espace des variantes, et cela inclut les filons d’or comme celui-ci. Si vous touchez une ligne d’une telle richesse, située à l’extrémité de ce faisceau, et que vous avez de la chance, vous pouvez par inertie glisser vers les autres lignes de ce faisceau, où de nouvelles circonstances chanceuses s’ensuivront. Mais, si le premier succès est suivi d’une nouvelle série noire, cela signifie qu’un balancier destructeur vous a attrapé et vous a éloigné de l’onde de chance.

Transurfing propose une approche fondamentalement différente pour parvenir à la réalisation de ses buts. L’individu fait un choix, comme s’il passait commande dans un restaurant, sans se soucier des moyens de sa réalisation. Par conséquent, le but est en grande partie atteint, indépendamment des actions directes du client. Vos désirs ne se réaliseront pas. Vos rêves ne se réaliseront pas. Mais votre choix est une loi immuable, et il se réalisera inévitablement. L’essence du choix ne peut être expliquée en deux mots. Tout Transurfing porte sur ce que sont les choix et comment les faire.

La raison* a une volonté, mais elle est incapable de gérer l’intention externe. L’âme est capable de ressentir son identité avec l’intention externe, mais par contre elle n’a pas de volonté. Elle vole dans l’espace des variantes, comme un cerf-volant en papier, incontrôlable. Pour soumettre l’intention externe à la volonté, il convient de parvenir à l’unité de l’âme et de la raison. C’est un état dans lequel les sentiments de l’âme et les pensées de la raison se fondent en un seul et même ensemble. Par exemple, lorsque vous êtes rempli d’une inspiration joyeuse, votre âme « chante » et votre raison «se frotte les mains de satisfaction». Dans un tel état, chacun est capable de créer. Mais parfois, l’âme et la raison trouvent une unité dans l’agitation, la peur et le ressentiment. Alors, les pires attentes se réalisent. Enfin, lorsque le bon sens dit quelque chose et que le cœur s’y oppose, cela signifie que l’âme et la raison sont en désaccord.
*la raison=l’esprit

«Chacun peut avoir la liberté de choisir ce qu’il veut. Comment recevoir cette liberté ?»

L’individu n’est pas conscient du fait qu’il ne peut atteindre, mais simplement recevoir ce qu’il veut. Cela semble totalement incroyable, mais c’est pourtant vrai. Vous ne connaîtrez la réponse à cette énigme que si vous lisez le livre entier «Transurfing de la réalité» jusqu’à la fin. N’essayez pas de regarder le dernier chapitre tout de suite, car vous ne comprendrez pas la réponse.

Les signes avant-coureurs sont ceux qui indiquent un tournant imminent dans le cours des événements. Si quelque chose se prépare qui pourrait avoir un impact important sur le cours des événements, il y a un signe qui le signale. Lorsque le courant des variantes fait un virage, vous passez à une autre ligne de vie. Chaque ligne est plus ou moins uniforme dans ses qualités. Le flux dans le courant des variantes peut traverser différentes lignes. Les lignes de vie se distinguent les unes des autres par leurs paramètres. Les changements peuvent être insignifiants, mais la différence se fait tout de même sentir. Cette différence qualitative que vous remarquez consciemment ou inconsciemment : c’est comme si quelque chose n’allait pas.

Les signes avant-coureurs n’apparaissent que lorsque la transition vers d’autres lignes de vie commence. Certains phénomènes peuvent passer inaperçus. Par exemple, un corbeau a croassé et vous n’y avez pas prêté attention. Vous n’avez pas ressenti de différence qualitative, vous êtes donc toujours sur la même ligne. Mais si quelque chose dans le phénomène vous a alerté, alors c’est un signe. Un signe se distingue d’un phénomène ordinaire en ce qu’il signale toujours le début d’une transition vers une ligne de vie sensiblement différente.

Le potentiel excesssif, c’est une tension, une perturbation locale dans un champ d’énergie uniforme. Cette irrégularité est créée par l’énergie mentale, lorsque l’individu accorde une valeur excessive à un objet. Par exemple, le désir est un potentiel excessif, car il tend à attirer l’objet convoité vers un lieu où il n’existe pas. Le désir persistant d’avoir quelque chose, que vous n’avez pas, crée un «différentiel de pression» énergétique qui crée un vent de forces d’équilibrage. D’autres exemples de potentiels excessifs : le ressentiment, le jugement, l’admiration, l’idéalisation, la surestimation, le mépris, la vanité, les sentiments de supériorité, la culpabilité, l’infériorité.

Les catastrophes, les désastres naturels, les conflits armés et les crises économiques se développent en spirale. Il y a d’abord la naissance, puis le développement, la tension s’accumule, puis l’apogée – les émotions sont fortes – et enfin le dénouement : toute l’énergie est dispersée dans l’espace et une accalmie temporaire se produit. Un vortex fonctionne à peu près de la même manière.

L’attention d’un groupe d’individus est prise dans la boucle d’un balancier, qui se met à osciller de plus en plus fort, les entraînant dans des lignes de vie angoissantes. L’individu répond à la première poussée du balancier – par exemple, il réagit à un événement négatif, participe à l’intrigue et se retrouve dans la zone d’action de la spirale, qui se déroule et se resserre comme un vortex.

Le phénomène d’être aspiré dans un vortex est défini comme un déplacement induit vers la ligne de vie où l’individu devient une victime. Sa réaction à la poussée du balancier et l’alimentation mutuelle subséquente de l’énergie vibratoire induisent une transition vers la ligne de vie dont la fréquence est proche de celle des vibrations du balancier. En conséquence, l’événement négatif est incorporé dans la couche du monde de cet individu.

Ne donnez pas de trop grande valeur à quoi que ce soit. Votre importance est inutile pour vous, mais par contre, elle est nécessaire pour les balanciers, car ils contrôlent les individus comme des marionnettes grâce aux ficelles de l’importance. Parce qu’elles ont peur de lâcher ces ficelles, les personnes restent à la merci de leurs dépendances, créant ainsi une illusion de soutien et le maintien de leurs certitudes.

La sécurité est le même potentiel excessif que l’incertitude, mais avec un signe opposé. La conscience et l’intention vous permettent d’ignorer le jeu du balancier et de parvenir à vos fins sans lutte. Et quand la liberté sans lutte est là, alors la sécurité est inutile. Si je suis libre de toute importance, je n’ai rien à défendre ni à conquérir – je me contente de vivre tranquillement et de choisir par moi-même.

Pour se libérer des balanciers, il convient de renoncer à l’importance interne et externe. Les problèmes et les obstacles à la réalisation d’un but sont également la conséquence des potentiels excessifs liés à l’importance. Les obstacles sont maintenus sur la base de l’importance. Si vous laissez délibérément tomber l’importance, les obstacles s’effondreront d’eux-mêmes.

La réalisation des pires attentes chez les individus enclins au négativisme, confirme qu’un individu est capable d’influencer le cours des événements. Chaque événement sur une ligne de vie a deux bifurcations dans l’espace des variantes, pour le meilleur ou pour le pire. Chaque fois que vous rencontrez un événement, vous faites un choix sur la façon de le traiter. Si vous considérez l’événement comme positif, vous êtes du côté favorable de la ligne de vie. Cependant, une tendance au négativisme vous pousse à exprimer votre mécontentement et à choisir la branche défavorable.

Dès que vous êtes agacé par quelque chose, un autre désagrément s’ensuit. C’est ainsi que «les problèmes ne surviennent jamais seuls». Mais la succession des problèmes ne suit pas le problème lui-même, mais votre attitude à son égard. Le modèle est façonné par les choix que vous faites au point de bifurcation. En analysant le degré de votre tendance au négativisme, vous pouvez vous faire une idée de l’endroit où cette série de conséquences négatives vous mènera tout au long de votre vie.

Le principe de la coordination des intentions est le suivant :

Si vous vous efforcez de considérer un changement apparemment négatif du scénario comme positif, c’est exactement ce qui se produira.

Guidé par ce principe, vous serez en mesure d’obtenir le même succès dans le positif, autant que les personnes négatives dans leurs pires attentes.
La vie humaine, comme tout autre mouvement de la matière, est une chaîne de causes et de conséquences. Une conséquence dans l’espace des variantes est toujours située à proximité de sa cause. Comme l’une découle de l’autre, les secteurs voisins de l’espace s’organisent en ligne de vie. Les scénarios et les décors des secteurs sur une ligne de vie proche sont plus ou moins homogènes dans leur qualité. La vie d’une personne s’écoule sans heurts jusqu’à ce qu’un événement se produise et modifie considérablement le scénario et le décor. Puis la destinée prend un tournant et passe à une autre ligne de vie. Vous êtes toujours sur ces lignes, dont les paramètres sont déterminés par votre rayonnement mental. En changeant votre attitude envers le monde, c’est-à-dire votre représentation mentale, vous passez à une autre ligne de vie, avec d’autres variantes des événements.

La structure de l’information de l’espace des variantes peut se matérialiser sous certaines conditions. Chaque pensée, tout comme un secteur de l’espace des variantes, possède certains paramètres. En «éclairant» le secteur correspondant, l’émission de pensées réalise sa variante. De cette manière, les pensées influencent directement le cours des événements.

L’espace des variantes sert de modèle, il détermine la forme et la trajectoire du mouvement de la matière. La réalisation matérielle se déplace dans l’espace et le temps, mais les variantes restent en place et existent pour toujours. Chaque être vivant forme une couche de son propre monde par son rayonnement mental. Notre monde est habité par de nombreux êtres vivants et chacun contribue à la formation de la réalité globale.

 

L’énergie mentale est matérielle et elle ne disparaît pas sans laisser de traces. Lorsque des groupes d’individus commencent à penser dans la même direction, leurs « ondes mentales » se chevauchent et des structures énergético-informationnelles, invisibles mais réelles – des balanciers -, se créent dans l’océan d’énergie. Ces structures commencent à se développer d’elles-mêmes et à soumettre les gens à leurs propres lois. L’individu qui tombe sous l’influence d’un balancier destructeur perd sa liberté – il devient un rouage du grand mécanisme.

Le balancier «oscille» d’autant plus fort que les individus – les adhérents – l’alimentent de leur énergie. Chaque balancier a sa propre fréquence d’oscillation caractéristique. Par exemple, une balançoire ne peut être actionnée qu’en exerçant un effort à une certaine fréquence.

Cette fréquence est appelée fréquence de résonance. Si le nombre d’adhérents d’un balancier diminue, son oscillation s’estompe. Lorsqu’il n’y a plus d’adhérents du tout, le balancier s’arrête et, en tant qu’entité, il meurt. Pour siphonner l’énergie d’un individu, les balanciers s’accrochent à ses sentiments et réactions : ressentiment, rancune, haine, irritation, anxiété, excitation, dépression, confusion, désespoir, peur, pitié, affection, admiration, crispation, idéalisation, ravissement, déception, orgueil, arrogance, mépris, dégoût, rancoeur, dette, culpabilité, etc.

Le principal danger pour un individu qui a succombé à l’influence d’un balancier destructeur est que le balancier éloigne sa victime des lignes de vie où la personne trouverait son bonheur. Il convient de se libérer des buts imposés, dans la lutte pour lesquels l’individu s’éloigne de plus en plus de son chemin.

Le balancier, dans son essence, est un égrégore, mais cela ne dit pas tout. La notion « d’égrégore » ne reflète pas l’ensemble des nuances de l’interaction humaine avec les entités énergético-informationnelles que sont les balanciers.

L’intention peut être définie approximativement comme la détermination d’avoir et d’agir. Ce n’est pas le désir mais l’intention qui se réalise. Par exemple, l’intention est de lever la main. Le désir est formulé dans vos pensées : vous êtes conscient que vous voulez lever la main. Le désir lève-t-il la main ? Non, le désir lui-même ne produit aucune action. La main n’est levée que lorsque les pensées du désir ont fait leur chemin et qu’il ne reste plus que la détermination d’agir. Pour autant, la détermination d’agir lève-t-elle la main ? Non, pas du tout. Vous avez pris la décision finale de lever votre main, mais elle n’a pas encore bougé. Alors, qu’est-ce qui lève la main ? Comment déterminer ce qui suit la détermination ?

C’est là qu’intervient l’impuissance de la raison à donner une explication cohérente à ce qu’est l’intention. Notre définition de l’intention comme la détermination d’avoir et d’agir ne montre que le prélude à la force qui accomplit effectivement l’action. Il reste simplement à constater que la main ne se lève ni par désir, ni par détermination, mais par intention.

L’intention se divise en deux catégories : interne et externe. L’intention interne implique une influence active sur le monde qui nous entoure – c’est la détermination d’agir. L’intention externe est la détermination d’avoir, lorsque le monde lui-même se soumet à la volonté de l’individu. L’intention interne est la concentration de l’attention sur le processus du mouvement de l’individu vers le but. L’intention externe est la concentration de l’attention de l’individu sur la forme dans laquelle le but est réalisé de lui-même. Avec l’intention interne, le but est atteint, tandis qu’avec l’intention externe, le but est choisi. Tout ce qui est lié à la magie et aux phénomènes paranormaux appartient au domaine de l’intention externe. Tout ce qui peut être réalisé dans le cadre de la vision ordinaire du monde est réalisé par le pouvoir de l’intention interne.

Une relation de dépendance se définit par l’établissement d’une condition telle que «Si tu es ainsi… alors je suis ainsi…». «Si tu m’aimes, alors tu quitteras tout et tu iras au bout du monde avec moi. Si tu ne veux pas m’épouser (tu ne veux pas sortir avec moi) alors tu ne m’aimes pas. Si vous me louez, alors je suis ami avec vous. Si tu ne me donnes pas ta pelle, je vais te chasser du bac à sable.»

Lorsque l’amour se transforme en une relation de dépendance, une polarisation se produit inévitablement et l’équilibre est rompu. L’amour inconditionnel est un amour sans possession, une admiration sans culte. En d’autres termes, ce sentiment ne crée pas une relation de dépendance entre celui qui aime et l’objet de son amour.

L’équilibre est également perturbé lorsque l’un est comparé ou opposé à autrui. «Nous sommes comme ça, eux sont différents !» Comme exemple, la fierté nationale : par rapport à quelles nations ? Sentiment d’infériorité : par rapport à qui ? Ou la fierté de soi : par rapport à qui ?

Là où il y a opposition, il y a inévitablement des forces d’équilibrage à l’œuvre. Leur action consiste soit à «briser» les sujets de controverse, soit à les réunir – soit par un accord mutuel, soit par un affrontement. Si vous êtes à l’origine de la polarisation, l’action des forces travaillera principalement contre vous.

Des potentiels excessifs apparaissent lorsque les qualités d’une personne se voient accorder une trop grande valeur. Une relation de dépendance se développe entre les personnes lorsqu’elles se comparent et s’opposent les unes aux autres et posent des conditions telles que «Si tu es comme ceci, alors je suis comme cela». En soi, l’excès de potentiel n’est pas si effrayant tant que l’évaluation faussée existe de manière non pertinente, par elle-même. Mais dès que la valorisation artificiellement gonflée d’un objet est mise en relation comparative avec un autre, il y a une polarisation qui génère un vent de forces d’équilibrage. Les forces d’équilibrage cherchent à supprimer la polarisation qui s’est créée, et leur action est dans la plupart des cas dirigée contre celui qui a créé la polarisation.

L’espace des variantes est une structure informationnelle. C’est un champ d’information infini, contenant toutes les variantes de tous les événements qui peuvent se produire. Nous pouvons dire que l’espace des variantes contient tout ce qui a été, est et sera. L’espace des variantes sert de modèle, de grille de coordonnées du mouvement de la matière dans l’espace et le temps. Le passé et le futur y sont stockés de manière immobile, comme sur une pellicule, tandis que l’effet du temps n’apparaît que par le mouvement d’une seule image, dans laquelle le présent est mis en évidence.

Le monde existe simultanément sous deux formes : une réalité physique que nous pouvons toucher des mains, et un espace métaphysique des variantes qui se situe au-delà de la perception, mais qui n’en est pas moins objectif. L’accès à ce champ d’information est en principe possible. C’est de là que viennent la connaissance intuitive et la clairvoyance. La raison ne peut pas créer quelque chose de fondamentalement nouveau. Elle peut seulement assembler une nouvelle version d’une maison à partir de ses vieilles briques. Le cerveau ne stocke pas l’information elle-même, mais une sorte d’adressage de l’information dans l’espace des variantes. Toutes les découvertes scientifiques et tous les chefs-d’œuvre artistiques proviennent de l’espace des variantes, par l’intermédiaire de l’âme.

Les rêves ne sont pas des illusions au sens habituel du terme. La raison ne s’imagine pas ses rêves, elle les voit réellement. Ce que nous observons dans la réalité, ce sont des variantes réalisées. Dans les rêves, nous sommes capables de voir ce qui n’a pas été réalisé, c’est-à-dire de jouer avec des scénarios et des décors virtuels. Les rêves nous montrent ce qui aurait pu se passer dans le passé ou ce qui pourrait se produire dans le futur. Le rêve est un voyage de l’âme dans l’espace des variantes.

Partout où il y a un potentiel excessif, des forces d’équilibrage apparaissent pour le supprimer. Ce potentiel excessif est créé par l’énergie mentale de l’individu, lorsqu’il accorde une valeur excessive à un objet.

Par exemple, comparons deux situations : ici, vous vous tenez sur le sol de votre maison, et là, vous vous tenez au bord d’un abîme. Dans le premier cas, vous ne vous en souciez pas du tout. Dans le second cas, la situation est très critique pour vous : faites un geste imprudent et l’irréparable peut se produire. Sur le plan énergétique, le fait que vous soyez debout a la même signification dans le premier que dans le second cas. Mais lorsque vous vous tenez au-dessus d’un abîme, votre peur crée une tension, crée une irrégularité dans le champ énergétique. Par conséquent, des forces d’équilibrage apparaissent pour supprimer cette irrégularité. Vous pouvez même ressentir leur action : d’une part, une force inexplicable vous tire vers le bas, et d’autre part, elle vous éloigne du bord. Après tout, pour éliminer le potentiel excessif de votre peur, les forces d’équilibrage doivent soit vous éloigner du bord de l’abîme, soit vous mettre au sol pour en finir avec lui. C’est leur action que vous expérimentez alors.

L’action des forces d’équilibrage pour éliminer les potentiels excessifs est à l’origine de la plus grande partie des problèmes. Leur caractère insidieux réside dans le fait que le résultat obtenu est souvent à l’opposé de l’intention. En même temps, ce qui se passe est entièrement incompréhensible. D’où le sentiment qu’une force maléfique inexplicable est à l’œuvre, une sorte de «Loi de la vilenie».

En chaque point de l’espace, il existe une variante d’un événement particulier. Pour faciliter la compréhension, nous supposerons qu’une variante se compose d’un scénario et d’un décor. Le décor est l’aspect extérieur ou la forme de la manifestation, tandis que le scénario est le chemin qu’emprunte la matière. Pour des raisons de commodité, l’espace des variantes peut être divisé en secteurs. Chaque secteur a son propre scénario et ses propres décors. Plus la distance entre les secteurs est grande, plus les différences de scénarios et de décors sont importantes. Le destin d’une personne est également représenté par une multitude de variantes. Théoriquement, il n’y a pas de limite aux rebondissements possibles de la destinée d’une personne, car l’espace des variantes est infini.

 

La vision que nous avons de nous-mêmes et du monde qui nous entoure est souvent loin de la vérité. Nos diapositives sont distordues. Par exemple, vous êtes gêné par certains de vos défauts et vous vous sentez inférieur parce que vous pensez que les autres ne les aiment pas ou ne les approuvent pas non plus. Alors, lorsque vous communiquez avec les gens, vous placez une diapositive du complexe d’infériorité dans votre «projecteur» et vous voyez tout sous un jour altéré.

Une diapositive est un tableau difforme de la réalité dans votre tête. Une diapositive négative tend à produire une unité de l’âme et de la raison et se traduit donc dans la réalité. Nos pires attentes se réalisent. Il est possible de transformer les diapositives négatives en positives et de les faire travailler pour vous. Si vous créez intentionnellement une diapositive positive, elle peut transformer la couche de votre monde d’une manière étonnante. Une diapositive ciblée est un tableau représentatif de la manière dont le but est déjà réalisé. La visualisation systématique de la diapositive conduit avec pertinence à la matérialisation du secteur de l’espace des variantes.

 

Chaque être vivant, avec l’énergie de ses pensées, matérialise un certain secteur de l’espace des variantes et crée la couche de son monde. Toutes ces couches s’entremêlent et c’est ainsi que chaque être contribue à la formation de la réalité globale.

Un être humain crée sa couche individuelle du monde – une réalité distincte – par sa vision du monde. Cette réalité, selon l’attitude de l’individu, acquiert une nuance particulière. En langage imagé, on dirait qu’elle possède certaines «conditions météorologiques» : fraîcheur matinale sous le soleil ou nuageux et pluvieux, et parfois il y même un ouragan ou une catastrophe naturelle.

La réalité individuelle se forme de deux manières : physique et métaphysique. En d’autres termes, une personne construit son monde par ses actions et ses pensées. Les images mentales jouent ici un rôle prédominant, car elles sont à l’origine d’une part importante des problèmes matériels auxquels un individu doit faire face la plupart du temps. Transurfing traite uniquement de l’aspect métaphysique.
 
L’information se trouve dans l’espace des variantes sous forme stationnaire, comme une matrice. La structure de l’information est organisée en chaînes liées. Les relations de causes et de conséquences génèrent un courant des variantes.

La raison agitée subit constamment des chocs des balanciers et entreprend de résoudre toutes sortes de problèmes, en essayant de garder la situation sous contrôle. Les décisions délibérées de la raison sont, dans la plupart des cas, des coups de poings insignifiants dans l’eau. La plupart des problèmes, surtout les plus mineurs, se résolvent d’eux-mêmes si vous n’interférez pas avec le courant des variantes.

Le principal motif pour ne pas résister activement au courant, est que beaucoup d’énergie est gaspillée ou perdue en le faisant. Le courant suit le chemin de moindre résistance. Il contient donc les solutions les plus efficaces et rationnelles aux problèmes qui soient. La résistance au courant, en revanche, génère une masse de nouveaux problèmes.

La puissante intelligence de la raison ne sert à rien, si la solution existe déjà dans l’espace des variantes. Si vous ne vous aventurez pas dans le labyrinthe et n’interfèrez pas avec le courant des variantes, la solution viendra d’elle-même, et sera la plus optimale. L’optimalité est déjà dans la structure du champ d’information. Tout existe dans l’espace des variantes, mais les variantes les moins consommatrices d’énergie ont plus de chances d’être mises en œuvre. La nature ne dépense pas de l’énergie en vain.
 

Le mot Transurfing n’a pas été inventé par moi, il m’est venu du même endroit d’où viennent tous les autres termes et tout le contenu du livre. Je n’ai moi-même pas compris sa signification jusqu’à il y a peu de temps. Les associations ne sont même pas évidentes à adapter ici. Le sens du mot peut être interprété comme «glisser dans un espace des variantes», ou «transformer une variante possible en réalité», ou «un transfert de lignes de vie». Mais d’une manière générale, si vous faites du Transurfing, cela signifie que vous êtes en équilibre sur une onde de chance. Transurfing se prononce comme il s’écrit. Si quelqu’un aime le prononcer en anglais, qu’il le fasse. La seule chose à garder en tête est qu’il n’y a pas de son «ë» en anglais.

 

Le Frailing est une technologie efficace dans les relations humaines, qui fait partie intégrante du Transurfing. Le principe de base du Frailing peut être résumé comme suit :

Renoncez à l’intention d’avoir, remplacez-la par l’intention d’offrir et vous aurez ce à quoi vous avez renoncé.


L’action de ce principe repose sur le fait que votre intention externe utilise l’intention interne de votre partenaire sans porter atteinte à ses intérêts. En conséquence, vous obtenez de la personne ce que vous ne pourriez pas obtenir par des méthodes ordinaires d’intention interne. Guidé par ce principe, vous obtiendrez des résultats impressionnants en matière de communication personnelle et professionnelle.

Chaque personne a son propre chemin unique sur lequel elle trouvera le vrai bonheur dans cette vie. Les balanciers dictent des buts étrangers à l’individu, séduisants par leur prestige et leur inaccessibilité. En poursuivant de faux buts, soit vous ne parviendrez à rien, soit, après avoir atteint l’un d’eux, vous vous rendrez compte qu’il ne vous était pas nécessaire.

Par contre, votre but véridique, lui, transformera votre vie en vacances. Sa réalisation attirera la réalisation de tous vos autres désirs, et les résultats dépasseront toutes vos attentes. Votre porte est le chemin qui mène à votre but.

Si vous allez vers votre but en passant par votre porte, rien ni personne ne pourra vous arrêter, car la clé de votre âme s’insèrera parfaitement dans la serrure qui ouvre votre chemin. Personne ne peut vous enlever cette clé. Il n’y aura donc aucun problème pour atteindre votre but. Le seul problème est de le trouver, ainsi que votre porte. Transurfing vous apprendra à le faire.